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Oui à l’armée de l’air ! L’Alliance pour la sécurité combat le référen-dum du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA)
Enjeu de taille, à l’automne 2020 : la Suisse se prononcera sur l’avenir de ses forces aé-riennes. Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), emmené par le PS et les Verts, a lancé un référendum contre l'acquisition de nouveaux avions de combat. Leur objectif : em-pêcher l'armée de remplir son mandat constitutionnel. Une large Alliance pour la sécurité s'oppose, quant à elle, à cette tactique du salami. Cette alliance, dirigée par l’Association pour une Suisse sûre, se compose de représentants issus de différents partis politiques, de la société civile ainsi que d'organisations économiques, militaires et aéronautiques.
Une flotte aérienne nécessaire
L’armée de l’air assure la protection aérienne de notre pays et constitue l’épine dorsale de l’armée. Même en temps de paix, elle est indispensable pour assurer le service de police du ciel et garantir la protection d’infrastructures critiques. Elle va toutefois se retrouver rapidement confrontée à la fin de la durée d’exploitation de ses avions de combat actuellement en service. Tandis que les F/A-18 atteindront leur limite d’exploitation d’ici 2030, les F-5 Tiger, achetés en 1976, ne sont plus utilisés que pour les entraînements. En cas de crise, ces avions n’auraient aucune chance face à une flotte moderne. Cela ne fait aucun doute : les moyens doivent être renouvelés – faute de quoi la Suisse se retrouvera sans protection.
Acquérir de nouveaux avions équivaut à s’assurer une défense nationale
Le référendum concernant l'acquisition de nouveaux avions de combat ne concerne pas unique-ment l’armée de l’air. Le but du GSsA est l'abolition de l'armée. Sans armée de l'air, l'armée de terre ne peut remplir le mandat de défense qui lui est confié par la Constitution – ce qui la rendrait obso-lète. Dire non aux nouveaux avions de combat, revient à dire non à l'armée de l'air, mais aussi à l'armée de terre. Cela est d'autant plus paradoxal que les antimilitaristes, pour détourner l’attention de leur objectif réel, sont favorables à l'achat d'avions d'entraînement légers comme alternative aux avions de chasse ou exigent une « meilleure » utilisation des fonds fédéraux. Bien que sa crois-sance soit inférieure à la moyenne depuis des années (1,4 % par an) par rapport au budget fédéral, seul le budget de l’armée est impacté par l'achat de nouveaux avions de combat.
Création de l’Alliance pour la sécurité
Durant cette campagne de votation, une Alliance pour la sécurité s’opposera au GSsA. Dirigée par l’Association pour une Suisse sûre, présidée par le conseiller aux États Thierry Burkart, l’Alliance pour la sécurité se compose de représentants issus de différents partis politiques, de la société ci-vile ainsi que d'organisations économiques, militaires et aéronautiques.
Pour de plus amples informations au sujet du comité, rendez-vous sur www.securite-oui.ch.